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Interview de Philippe Tomasini, notre Paddle Addict
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Interview de Philippe Tomasini, notre Paddle Addict

Tout savoir sur Philippe Tomasini qui pratique le paddle aussi bien en stand up paddle, qu'en prone paddle et en pirogue.
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Salut Philippe, nous nous sommes rencontrés lors du Corsica Paddle Trophy entre autre, peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?

Oui, j’ai un bon souvenir de notre rencontre, sur un bel évènement, sur une belle île. Je suis un jeune retraité heureux et en forme. Heureux en amour, fier de ses deux enfants, Julia et Léo. Et donc parrainé par la caisse de retraite pour savourer mon bonheur d’être en forme. Ce que je vis comme un cadeau du ciel à déguster au quotidien.

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Tu es un véritable waterman, quels sont tes sports de prédilection ?

Je ne me considère pas comme un véritable waterman, je suis trop mauvais dans les vagues pour pouvoir prétendre à un tel statut. Mais il est vrai que je suis multisport. Nageur depuis toujours, j’ai fait du Windsurf dans les années 80, et j’ai renoué avec les plaisirs de la glisse sur l’eau grâce au paddle il ya une dizaine d’années. Ensuite le prone s’est imposé comme une évidence. La synthèse parfaite entre la natation et le stand up paddle. Plus récemment, j’ai découvert la pirogue. J’avais envie de faire partie d’un équipage, de ramer collectif, et je me suis inscrit au club du Grau du Roi, Terre de Camargue, managé de main de maître par Nicolas Lambert, champion émérite de surf ski et bien connu de la communauté. Le dénominateur commun à tous ces sports est le rapport appui / glisse, et la complémentarité de ces activités me permet d’être sur l’eau tous les jours, sans jamais me lasser.

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Je sais que tu aimes switcher entre le prone paddle et le stand up paddle, quelles sont les différentes sensations sur l’eau ?

Le pronr est la discipline qui me procure le plus de plaisir. La sensation de glisse est pure, le fait d’être au ras de l’eau augmente l’impression de vitesse, en particulier face au vent et dans le petit clapot. Par ailleurs, la position allongée, ou même à genoux, diminue l’incidence du vent, ce qui permet de sortir dans presque toutes les conditions. La position debout du SUP, rapproche d’un de nos fantasmes, marche sur l’eau. Plus gratifiant dans les bosses et petits surfs, petits…, et plus confortable pour profiter de la vue, chercher les dauphins, que je rêve de croiser.

Qu’est ce qui te plaît dans la course du Corsica par exemple ?

Le Corsica Paddle Trophy est la course la plus chaleureuse que je connaisse. Le fait de passer 3 jours ensemble aide aux rapprochements bien sûr. La Corse, toujours belle et accueillante, ses eaux chaudes et translucides de fin Octobre, et une équipe organisatrice tellement dévouée, inventive et impliquée. Le brassage de toutes ces disciplines de glisse, surkski, pirogue, sup, prone, et E-foil maintenant. J’aime beaucoup aussi la région de Bordeaux et son bassin d’Arcachon, ou sévissent des clubs aussi dynamiques qu’accueillants. L’an passé, j’ai notamment découvert le “Raid des Oiseaux”, magnifique épreuve sur un site magique ou même les catamarans sont de la fête. Quant au buffet, le soir, un festival de gentillesse et d’attentions.

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Quels sont tes objectifs pour 2024 ?

Pour 2024, je prévois de ramer davantage en OC1, pour progresser et peut-être participer à Ze Race en Janvier 2025. Je serai sur le Loire Paddle Trophy, le Raid des Oiseaux, le Corsica, le Te Aîto à Toulon, et d’autres épreuves plus locales selon le calendrier.

Quel est ton terrain de jeu préféré ?

J’habite à La Grande Motte, et passe donc le plus clair de mon temps dans la Baie d’Aigues Mortes. C’est entre l’Espiguette et Carnon, Palavas. C’est une zone privilégiée ou nous sommes entre Mistral et Tramontane. Nous profitons donc de vents plus raisonnables, et offrants ainsi des downwinds accessibles, 15 à 25 nœuds. Nous avons aussi des étangs, plus des protégés pour les jours de grabuge. Et cerise sur le gâteau, un passage pompeusement appelé Pont des Abîmes, qui, relie la mer et l’étang du Ponant. Et présente parfois des conditions de mini mascaret.

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Le mot de la fin ?

Le mot de la fin pourrait être une devise : Qu’importe le flotteur, pourvu qu’on ait l’ivresse.

Merci beaucoup Philippe Tomasini de nous avoir accordé de ton temps et à très bientôt sur l’eau.

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