Soyons courtois et commençons par parler des rideuses. Un grand bravo aux femmes qui ont parcourus les 24 kilomètres entre Faa’a et Papeete à Tahiti en stand up paddle. C’est sous une intense chaleur, un soleil de plomb et très peu de vent qu’elles ont du effectuer ce magnifique parcours. De plus, c’est une course toujours très mouvementée à cause des bateaux qui naviguent à côté d’eux. A la première marche du podium, nous retrouvons Yuka Sato qui prend sa revanche par rapport à la course de la semaine dernière, devant Olivia Piana. La japonaise a franchi la ligne d’arrivée après 2 heures et 44 secondes de course devant la Française Olivia Piana. Pour rappel, la championne du monde Olivia Piana n’était pas sur sa planche Rogue mais sur une planche qu’on lui a prêté ayant cassé la sienne quelques jours avant la course. On retrouve ensuite Yinarii Yiou-Halligan et Sandrine Berthe.
Chez les hommes, c’est le Calédonien de 27 ans Titouan Puyo qui domine l’épreuve polynésienne en terminant à la première place devant les Polynésiens Keoni Sulpice et Lorenzo Bennett. C’est en 2 heures, 19 minutes et 52 secondes qu’il termine cette course en menant quasiment du début à la fin.
” Je suis bien fatigué ! Ils m’ont vraiment poussé à bout mes deux camarades. (…) C’est très différent de Nouméa ici. (…) On en a toujours bavé en Nouvelle-Calédonie pour doubler les Tahitiens en sport de glisse et de rame, cela fait plaisir d’enfin y arriver “ a-t-il déclaré au micro de TNTV.
Juste derrière Titouan, on retrouve le jeune Keoni Sulpice âgé de 15 ans seulement. Un autre Polynésien, Lorenzo Bennett, complète le podium. Titouan mérite sa première place car il a fait 90 % du travail en tête. Il est toujours resté en tête à tirer le groupe, s’arrêtant parfois pour laisser le draft aux tahitiens avant de les redoubler. Saluons aussi la performance de Ludovic Teulade qui termine 10ème devant Olivier Darrieumerlou.
On regrettera cette année qu’il n’y ait pas eu plus de rideurs internationaux. L’an dernier lors de cette grosse étape de la Paddle League ils étaient une vingtaine. Cette année, ils n’étaient que quatre. Que doit-on en penser ? Se réservent-ils pour la Carolina Cup ? Est-ce un problème de budget ou de calendrier ? Enfin, pour les raisons qui appartiennent aux organisateurs, les femmes ont reçu des prize money inférieurs à ceux des hommes ! A méditer …
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