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Portrait de notre Sup Addict Hinarii Yiou-Halligan de Tahiti
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Portrait Sup Addict Hinarii Yiou-Halligan de Tahiti

Découvrez notre Sup Addict Hinarii Yiou-Halligan de Tahiti, une passionnée de stand up paddle, elle nous raconte tout sur sa passion.
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Bonjour Hinarii Yiou-Halligan, peux-tu te présenter rapidement aux internautes ?

Je m’appelle Hinarii Yiou-Halligan, Hina pour les intimes. C’est un prénom qui vient de la légende de la princesse Hina et le cocotier. Je suis née à Tahiti d’une mère d’origine poumotu et irlandaise et d’un père d’origine chinoise et tahitienne. La mer était naturellement mon terrain de jeu avec ma sœur. Après l’école, nous allions dans la mer à jouer avec les autres enfants du village. J’ai passé pratiquement toute mon enfance dans les Tuamotu, mon père étant gendarme. Nous allions souvent sur des motu situés très loin du village. Nous allions pêcher ou ramasser des « maoa » (crustacées) sur le récif. Vivre simplement dans le partage représente des valeurs dans lesquels j’ai grandi et qui m’apportent beaucoup dans ma vie quotidienne et professionnelle. Je souhaite, en tout cas, je fais en sorte que mon fils baigne également dans ce milieu.

De retour à Tahiti

Je n’ai pas pu m’empêcher d’aller surfer, faire du longboard, des activités me rappelant mon enfance. Surtout qu’à Tahiti, les spots de surf ne manquent pas comme les spots de Beach Break de Taharu’u ou le spot de Papenoo Bay ou encore Sapinus (reef) en face de chez moi à Punaauia. Après avoir participé aux championnats de Polynésie de longboard, j’ai voulu essayer le Sup Surf. J’ai bien aimé car plus facile à prendre des vagues et surtout avant tout le monde et je peux profiter plus longtemps pour surfer sur la vague.

Portrait de notre Sup Addict Hinarii Yiou-Halligan de Tahiti

Comment es-tu venue au stand up paddle ?

Les vagues sont par saison, houle du nord ou houle du sud conjugué ou non avec le vent. Mais, il y a des jours dans l’année où il n’y a pas du tout de vague ! C’est ainsi que j’ai essayé le stand up paddle, en mode balade. Une amie m’avait prêté sa planche et j’ai tout de suite adoré cette activité. C’est devenu mon sport quotidien plutôt que d’aller, en semaine, en salle de gym et rester enfermée. Le week-end, fje fais des kilomètres en voiture pour aller surfer sur les différents spots.
Le sup me permet de m’éditer dans la mer, dans l’océan, plus aucun bruit hormis les vagues qui se brisent sur le récif. C’est un moment aussi de prendre du recul sur beaucoup de chose.

Ma première course

Aller ramer est un déstresse total après une journée de travail, admirer la terre, la nature, je m’évade totalement du quotidien ! Puis, à force de pratique et en suivant les copains au training, j’ai participé à ma première course pour laquelle j’ai fini sur le podium. J’étais trop contente pour une 1ère participation, avec le peu d’entrainement que j’avais à l’époque. Et là, ça été le déclic, j’ai voulu mieux faire pour les fois d’après, les futures courses. Mis à part les courses, j’aime ce sport car il est complet, c’est un sport très physique où le travail musculaire se fait pratiquement de la tête au pied et pour les femmes, ça fait travailler les fessiers, le ventre, les bras, idéal pour rester pin-up. Ce n’est pas un sport violent pour mes articulations et ça peut être un sport très cardio.
Et puis, maman d’un petit garçon de 3 ans, le sup me permet de passer du temps avec lui, d’aller se promener sur le lagon. C’est mon sup cruising family à moi. Plus qu’un sport, c’est une véritable passion, je ne peux plus m’en passer, en mode race, en mode cruising (balade) ou en mode Yoga, j’en suis fan. Avec ou sans vague, on peut toujours faire du paddle.

Hinarii Yiou-Halligan, tu fais partie du team Fool Moon, peux-tu nous en dire plus sur tes planches ?

Aujourd’hui, je suis ravie de faire partie de la team Fool Moon et je remercie beaucoup Pierre- Yves. J’ai eu l’opportunité de rider avec les deux planches de race Fool Moon lors de la Tatihou Sup Challenge 2019 et lors des championnats de France 2019. Jj’ai fait de très bons résultats. Je suis contente des planches, j’ai le feeling avec les planches, y a de la glisse ! J’attends les nouvelles planches customisées pour la saison 2020 et j’ai hâte de pouvoir rider avec.

En Polynésie française, nous sommes entourés de lagon, une mer assez calme, flat car protégée de la houle par le récif : dans ces conditions, la Moon Rocket est parfaite. Puis, une fois dans l’océan, avec le vent, il y a du super downwind car le vent frôle le rivage, la côte, c’est une chance. Cela qui nous permet de faire des descentes comme on appelle ici. On part d’une zone puis on longe la côte puis on arrive plus loin à un spot. Il peut y avoir des vagues de 1 à 2 m voire plus. Là, c’est absolument la Moon Bow qu’il faut pour surfer.
Enfin, avec la famille ou les amis, je suis contente d’avoir la Lagoon 10.6 (planche gonflable) pour s’amuser, se promener ou même surfer ou tout simplement initier la pratique du sup à mon entourage.

planche stand up paddle race fool moon
planche stand up paddle race fool moon

Quel est ton meilleur et pire souvenir en Sup Hinarii Yiou-Halligan ?

Je n’ai pas de pire souvenir en sup sinon j’en ferai peut être plus mais que des bons souvenirs. Une course de la Waterman Tahiti Tour que je n’oublierai pas c’était la traversée de l’île de Tahiti vers l’île de Moorea. Là tu te dis mais qu’est-ce que je fais là ! Quand j’y repense, j’en ris car il faut vraiment aimer et être passionnée pour continuer. Beaucoup de bons souvenirs, comme ma participation récente à la Fool Moon Tatihou Sup Challenge 2019. Elle m’a permis de voir qu’est-ce que les marées. Il y en a pas ici à Tahiti, de découvrir, par la courses, de beaux spot, le Cotentin, la Normandie, magnifique ! Mais également, les championnats de France 2019 au Cap d’Adge. C’est un spot que je ne connaissais pas, très différent du Cotentin, avec ses grandes plages de sable blanc.

Enfin, les championnats de Monde au Mexique en 2015, mémorables. Rider avec d’autres passionnés venant d’autres nations, c’est enrichissant de pouvoir échanger, discuter, partager mais aussi se mesurer à eux. C’est toujours un plus pour progresser. Par ailleurs, le sup est non seulement un sport individuel mais également collectif. En général, lorsque je vais rider, je vais avec une copine ou les amis de l’entrainement, ça reste convivial. Le stand up paddle m’a permis de voyager et de découvrir différents spots . La Californie également où j’ai participé à la PPG et il y a encore beaucoup à découvrir.

J’espère et je souhaite découvrir encore beaucoup d’endroits dans le monde et y allez pour rider et SUPer. Ma prochaine destination est à Rangiroa avec ma Lagoon 10,6, chez moi, le 1er de l’an 2020…

Merci Hinarii Yiou-Halligan et vous aussi devenez Sup Addict en vous inscrivant ici.

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