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Laetitia Lezer, en place pour les Championnats de France de SUP race
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Laetitia Lezer, une championne en devenir

Laetitia Lezer passionnée de sport de glisse nous partage ses aventures en SUP race et en downwind à travers une interview.
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Qui es tu ?

Je m’appelle Laetitia Lezer, j’habite à Malakoff et mon club est l’ACCB CK SUP à Boulogne. Je m’entraine principalement à Boulogne, Sèvres et Issy-Les-Moulineayx mais je suis originaire de Cassis. Au départ je m’entrainais au club de Cassis Kayak Clsn. C’est là-bas que j’ai connu le paddle et le SUP race. Il y a quelques années j’ai découvert la presqu’île de Crozon car mon mari y est originaire. J’ai donc fait des stages avec l’Ocean Paddle Camp, d’abord avec le club puis ensuite toute seule. C’est ici que j’ai connu Amaury Dormet, qui maintenant m’entraîne pour les championnats de France. 

Comment as-tu connu la discipline du paddle ?

Cassis est une presqu’île, pour se balader et pour se rendre dans certaines criques on utilise des kayaks. J’étais au club de kayak et l’été 2016 Olivia Piana est venue pour faire des sessions d’initiation. A l’époque elle était vice-championne d’Europe. Elle nous a donc embarqué pour des sessions d’initiation et a même monté une petite course sur la plage de Cassis. C’est à partir de ce moment, qu’on a découvert le SUP race, les virages bouées, etc… C’était un super souvenir pour tous les copains du club, parce que nous sommes un petit village et nous ne connaissions pas ces disciplines donc c’était chouette. C’est alors comme ça que certains se sont mis au paddle et au SUP Race. 

Laetitia Lezer, une championne en devenir

Qu’est ce qui t’a donné envie de faire du SUP et de te mettre aux compétitions ?  

A Cassis, j’avais vu un peu ce que c’était mais je ne participais pas aux courses. A Paris j’ai vu qu’il y avait un club à Boulogne et je me suis dit « aller on va voir ce que ça donne ». J’étais très étonnée qu’on puisse naviguer sur la Seine, donc je me suis inscrite. Sincèrement, je ne pensais pas qu’on pouvait tomber dans la Seine sans être malade, mais en fait c’est très chouette. Effectivement là j’ai découvert l’ACBB avec des planches de dingue, des gens passionnés comme toi Stéphane, qui faisaient des courses. J’adore l’ambiance club, c’est se régaler de la même passion à plusieurs, c’est top ! On s’entraine, on s’entraide et on voyage ensemble vers les lieux de courses. On a commencé très vite à s’inscrire. Il me semble que ma première course était Trouville et ensuite ça a enchainé. 

Laetitia Lezer, une championne en devenir
St Maxime – technical race

Combien de fois par semaine t’entraînes tu ? Et, as-tu un entraîneur particulier ? 

Mon tout premier entraineur était Quentin Fierville, fondateur de H20 paddle, qui m’avait préparé à ma première Glagla Race. Maintenant je m’entraine avec Amaury Dormet de l’Océan Paddle Camp et j’ai 6 entraînements par semaine. Ce ne sont pas forcément des entraînements sur l’eau. Ça peut être de la musculation, du gainage ou bien de la course à pied. En fait, il y a trois entraînements sur l’eau et trois en dehors, dit de préparation physique.

Quel est ton meilleur souvenir en SUP race ? 

Dernièrement on a fait Saint Maxime, qui était une des sélections pour les championnats de France. C’était vraiment chouette car il y avait plein de gens qui venaient de la France entière. Et puis, on commence un peu tous à se connaître par là. Certains je les connaissais grâce à Facebook donc on s’est retrouvé et c’était vraiment chouette. Certes il y a une compétition, mais une fois que tu te retrouves en dehors, tu partages avec des passionnés, on se donne des petites billes (conseils). C’est des échanges et des rencontres qui au fur et à mesure créent le réseau. Moi j’habite Paris, je vais pouvoir héberger des gens qui vont faire des sports nautiques. Comme là, il y a quelques jours avec la Traverseine. D’autres habitent la Corse, ce sera le cas avec la Corsica Paddle Trophy. Récemment, j’ai été hébergée chez un copain à Antibes. C’est drôlement chouette. 

Laetitia Lezer, une championne en devenir
St – Maxime 2022

Je me souviens aussi de ma première course en downwind. C’était la Kelt, je me suis régalée en pleine mer. L’espace est tellement grand et la houle est si présente que j’avais l’impression d’être en tête à tête avec les vagues. Bien évidemment, tout était bien sécurisé afin qu’on puisse profiter à fond de ce rendez-vous grisant. C’est une sensation de liberté qui m’envahie une fois sur l’eau.

Et le pire souvenir qui te vient en tête ? 

Pour l’instant je pense que je n’en ai pas connu. J’ai des peurs. Personnellement j’adore le downwind et j’ai peur qu’un jour je me retrouve en difficulté à devoir prévenir les secours. J’essaie de tout faire pour ne pas connaître ces moments là mais c’est plus le downwind qui me fait peur car c’est en pleine mer avec des grosses vagues. 

Quel est ton objectif 2022 ? 

Pour 2022 c’est les championnats de France. Ça se passe le 1er octobre pour les eaux intérieures et le 23 octobre 2022 pour les eaux maritimes. 

Laetitia Lezer.
Photo Jmagerie

As-tu des entraînements spéciaux pour ce type de compétitions ? 

Oui tous les entraînements dont je parlais sont pour les championnats de France. Après il y a des entraînements pour la “technical race” donc des entraînements virages bouées. Ensuite, pour la longue distance, il y a des entraînements spécifiques de vitesse et de fractionnés. 

Te reste-t-il des compétitions avant les championnats de France ? 

Oui, la prochaine c’est Beg Meil qui est justement une sélection pour les championnats de France. J’ai très envi d’y retourner car c’est un lieu très chouette, l’ambiance est rigolote puis il y a des gens que j’aimerai bien revoir. C’est juste à côté de la presqu’île de Crozon donc je vais y revoir Amaury Dormet, qui sera directeur de course. Après, je pars en vacances. Par contre, il y a une course que j’ai bien envi de faire c’est les deux frères à la Seyn- sur- Mer.  C’est chouette, car il y a très peu de course dans le sud-est. Ils organisent une course en plein mois d’août et très tôt le matin pour qu’il n’y ai pas de problème de circulation. J’aimerai bien qu’il y est plus de monde, que le petit monde du sud se bouge un peu.

Laetitia Lezer, une championne en devenir

Je pratique le paddle même en vacances car j’ai la chance d’aller soit à Crozon soit à Cassis ou il y a la mer à deux pas. Maintenant c’est devenu une petite routine quotidienne effectivement. Je m’entraine le matin et puis l’après midi je fais d’autre chose avec les enfants ou mon mari. J’adore la sensation de se réveiller sur l’eau, c’est génial. 

Un petit mot de fin ?

Le SUP race et plus spécialement le downwind, m’ont permis de faire ce que j’aime. C’est-à-dire du sport sur l’eau, de m’éclater et de faire des compétitions. On découvre à travers le sport et notamment le downwind ou les peurs sont plus fréquentes, une nouvelle force quotidienne. On est plus fort. C’est-à-dire que les peurs qu’on avait avant, on les surmonte différemment car on se découvre une force. On se dit : « Attend j’ai réussi à faire ça. Ça va je ne vais pas m’embêter avec telle ou telle chose, je vais y aller directement et je vais foncer. Voilà je n’ai pas à avoir peur. » C’est une très belle découverte. 

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