Je viens de tester le gilet hybride Furio de Secumar pendant plusieurs semaines au Portugal en stand up paddle et en wing foil. Tu vas voir, il est incroyable. Il te permet de naviguer en toute sécurité en paddle, en foil, en kite ou sur un dériveur en te fournissant une aide à la flottabilité de 50 newton, une protection dorsale antichocs et un gilet gonflable avec une flottabilité 110 newton, générique.
Pour commencer, à qui est destiné le gilet Furio de Secumar ?
Il est destiné à tous ceux qui, comme toi, partent naviguer au large en stand up paddle en mode downwind par exemple, en race ou en SUP foil. Et il te sera utile également si tu fais du foil en e-foil, en wing foil ou en kitefoil car oui ce n’est pas qu’un gilet d’aide à la flottabilité. Je te l’ai dit dans l’introduction, il possède aussi une coque dorsale pour te protéger en cas de chute et il dispose d’un gilet gonflable au CO2. Il est homologué aux normes DIN EN ISO 12 402-4, DIN EN ISO 12 402-6 et EN 1 621-2. Tu vas le voir, ce gilet est aujourd’hui probablement ce qui se fait de mieux dans le genre.
Maintenant, unboxing.
Le gilet Furio est visible en magasin ou livré dans un très beau packaging. Il est composé d’un cintre en carton et d’un cartonnage avec plusieurs informations dessus. Devant tu as le visuel avec le gilet et le nom du produit. Derrière, tu as toutes les fonctionnalités, le mode d’emploi et les informations de sécurité. Tu as également une notice qui est très bien faite et en multi langues. A l’intérieur, tu as les informations de pliage et d’entretien.
Regardons-le plus en détail.
Tu as sur le dessus une boucle de suspension pour le stockage. Sur le devant gauche, tu as une poche non étanche. Elle est bien pratique pour y mettre quelques affaires. Me concernant, j’y mets un petit couteau et ma clé étanche de voiture. Celle-ci est très bien faite car tu as même un rabat au niveau de la fermeture en plastique. Ensuite, l’ouverture se fait à l’aide d’une grande fermeture zippée qui possède aussi un rabat en haut pour la protéger. Comme tu peux le voir, celle-ci est en diagonale en bas. Mais pourquoi ? C’est tout simplement pour te laisser la possibilité d’y glisser ton crochet de harnais ou de trapèze en voile légère et de faire en sorte qu’il soit bien centré. Il fallait y penser. Quand tu l’ouvres, tu découvres à l’intérieur une grande étiquette avec la taille et quelques autres informations. En bas, tu as une bande qui permet au gilet de ne pas remonter et d’adhérer à ta combinaison ou à ta peau. Sur les côtés, tu as des bandes de serrage qui servent à ajuster le gilet à ta taille, c’est très important. Et tu peux cacher les extrémités dans le gilet.
Coque de type dorsal.
Derrière, tu as une coque de type dorsale qui va te protéger lors des chutes à haute vitesse. Elle est intégrée dans le gilet mais tu peux l’enlever facilement. Toujours devant et sur ta gauche, tu as la poignée de déclenchement manuelle de la cartouche de CO2. Elle tient par deux petites languettes en néoprène.
Mon test et mon avis sur le gilet Furio.
Rien de plus simple, tu as juste à prendre la manette avec ta main droite et à tirer dessus. En faisant ça, tu déclenches automatiquement la cartouche de CO2 qui gonfle le gilet de 110 newton. En cas de problème, tu as à ta disposition un sifflet et deux panneaux réfléchissants. Pour le dégonfler, tu utilises l’embout noir du tuyau rouge et tu appuies sur la valve. Si jamais tu veux le regonfler, tu souffles dans le tuyau rouge et tu refermes le capuchon noir. Et enfin, tu as une grille d’entretien. Voilà, je crois que j’ai fait le tour.
Parlons des caractéristiques du Furio.
Il existe en une seule déclinaison de couleur c’est à dire en noir et orange. Le gilet est disponible en quatre tailles, S de 40 à 60 kg, M de 60 à 80 kg, L de 80 à 100kg et XL de 100 à 120 kg Niveau poids, il fait 1,5 kg.
Tu veux savoir ce que j’en pense ?
Alors, je l’ai testé en paddle et en wing foil. Niveau confort, il s’ajuste très bien au niveau du corps. Du coup il ne gène absolument pas les mouvements et ne favorise pas les frottements. Quand tu pagaies ou quand tu navigues, tu sais que tu es bien protégé car il fait quand même son poids. La matière est vraiment top aussi, je n’ai eu aucune brûlure de frottement ou autre désagrément. L’ouverture pour le crochet de harnais est vraiment une bonne idée et il fait le job pour l’avoir testé. Pour ce qui est de la flottabilité, j’avais le modèle L et je flottais hyper facilement avec les 50 newtons. Alors imagine avec les 160 newtons. Par contre, il faut nager sur le dos … Pour ceux qui comme moi utilisent toujours un gilet d’impact en wing, je peux te certifier qu’il fait grave le job. Je me suis pris de grosses gamelles à plus de 30 km/h en wing et merci pour la protection dorsale et le gilet dans sa globalité. Aucun bobo et pas de souffle coupé.
Dans les points à améliorer
La bande autocollante en bas, fonctionne pas mal mais lors de grosses chutes en wing à plus de 30 km/h il remonte quand tu tombes. J’aimerais bien retrouver une petite attache ou un trou pour y passer par exemple le lacet de mon short comme sur ce gilet.
Au même endroit, l’ouverture pour le harnais fonctionne bien mais je pense qu’il faudrait qu’il soit un peu plus grand pour s’adapter à tous les modèles. Et dans une prochaine version, je pense qu’une ceinture intégrée pour y attacher son leash à l’arrière serait un véritable plus.
Si toi aussi tu l’as testé ou que tu le possèdes, n’hésite pas à en parler dans les commentaires.
Remplacer et replier le gilet Furio.
Pas de panique, je te montre ça tout de suite. Tu dois enlever la totalité de l’air contenu dans le gilet. Ne néglige pas cette partie car la première fois que je l’ai fait, j’ai voulu le faire vite fait et je me suis retrouvé avec de l’air au dernier pliage alors que j’avais déjà mis la nouvelle cartouche de CO2. Donc fais moi confiance, prends ton temps pour bien le faire, c’est compris ! Pour évacuer l’air, tu prends dans un premier temps le bouchon noir du tuyau comme je t’ai montré tout à l’heure. Ensuite tu vas chercher le bouchon jaune à l’arrière et tu le pluggues.
Maintenant n’hésite pas à le compresser pour faire sortir l’intégralité de l’air. Enlève le bouchon jaune et remets le bouchon noir. Vérifie toujours d’avoir le bon modèle, ici une cartouche de 22 grammes. Dévisse la cartouche usagée, remets la gâchette jaune en place et insert la goupille verte vendue avec la cartouche. Visse la nouvelle cartouche et voilà, tu as fait la moitié du job.
Passons au pliage.
Avant, tu dois remettre la fermeture zippée du côté de la poignée et la remettre en place. Remets également la poignée dans sa position originale. Le pliage n’est pas très compliqué. Tu commences par plier du côté de la poignée en suivant les plis existants. Ensuite tu plies la partie extérieure et la partie avec le tuyau et le sifflet. Tu remets cela à l’intérieur du gilet et tu refermes la fermeture zippée. Attention de ne pas coincer la membrane. Tu le retournes et tu ranges la capsule avant de plier. Tu mets le rabat avec le velcro et tu continues de fermer le gilet. Il ne reste plus qu’à plier la dernière partie de la même manière que la première et bien tout refermer. Voilà, tu peux repartir naviguer.
En conclusion sur le gilet Furio.
Ce gilet d’aide à la flottabilité et d’impact Furio de Secumar est le gilet qu’il te faut pour partir au large en toute sécurité. Alors oui c’est 379 euros mais à quel prix estimes-tu ta vie l’ami ? N’oublie jamais de prendre aussi avec toi un moyen de communication comme un smartphone dans une pochette étanche et de quoi s’hydrater. C’est le minimum, sans oublier de prévenir des personnes de ta sortie ou directement les affaires maritimes. Je ne vais pas te refaire tout un speech sur la sécurité, tu as de très bons articles sur là dessus sur Sup passion et Foil Magazine. En tout cas, il est devenu mon nouvel ami pour toutes mes sorties en mer. Se le procurer.
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