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Interview de William Vernack, grand passionné de sport de glisse
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Interview de William Vernack, grand passionné de sport de glisse

William Vernack, nous raconte à travers cette interview la passion qui l'anime depuis plusieurs années, à savoir les sports de glisse.
YouTube Sup Passion Foil Magazine

Salut William, quel est ton premier sport de prédilection ?

Mon premier amour était la planche à voile. Aujourd’hui nommé windsurf pour les plus jeunes. J’ai commencé dès l’âge de 10 ans sur les spots des régions parisiennes et plus précisément à Lavacourt (78 / UCPA). En 2000/2001, je me suis mis au kite grâce à un ami qui a commencé à la même époque. Lui était fan de cerf-volant puis de glisse et était même vendeur dans un surf shop à Clichy. Nous avons tiré nos premiers bords en Normandie et à Cergy (95), j’ai suivi les modes TT, surf strapless et kitefoil.

Comment as-tu connu le stand up paddle ?

Et bien en 2010/2012 je me suis rapproché de l’océan et j’ai commencé le paddle surf les jours sans vent. Ensuite à l’occasion d’une compétition de paddle race à la Baule, j’ai essayé une planche et vu une superbe ambiance de course en live. A partir de là, je me suis équipé. J’ai écumé toutes les compétitions de Normandie, jusqu’à l’Ile de Ré et même encore aujourd’hui. Je me suis donc orienté et ma pratique est principalement le downwind.

Interview de William Vernack, grand passionné de sport de glisse

Comment t’es venu l’envie de faire des compétitions et des podiums ?

J’ai commencé les compétitions car dans notre région (Loire Atlantique – 44), nous avons eu la chance d’avoir de nombreux évènements.
J’y ai rencontré toutes sortes d’individus à écailles, des jeunes, des plus âgés, des familles, des champions à lunette comme Eric Terrien et des championnes. Tous avec l’esprit de la glisse et l’amour de l’océan. L’esprit était convivial et sportif à la fois, il y avait des formats pour tous. Je me suis fait des amis et tous ensemble nous donnons le maximum de nous-même. On «  se tire la bourre » et on mesure les progrès des autres et de soi-même.

Interview de William Vernack, grand passionné de sport de glisse

Et la wing dans tout ça ?

Il y a deux ou trois ans j’ai eu l’occasion de tester les premiers matos de wing d’un ami. J’ai  réussi à voler très rapidement. Dans un premier temps je n’ai pas été plus enthousiaste que ca, j’avais besoin de 14 ou 15 nœuds de vent. Un vent supérieur à la pratique du kite ou kitefoil.  Les planches étaient des SUP surf adaptés à la wing foil. Au cours des mois le matos a évolué, s’est spécialisé et l’offre est devenue plus nombreuse. Avec des planches plus adaptées, des ailes de wing plus grandes et légères puis des foils plus performants. A partir de ce moment j’ai retrouvé une synthèse et des sensations proches de l’ensemble de mes pratiques. C’est à dire : la glisse, voler, surfer, faire des downwind. Maintenant, je ne pratique principalement que la wingfoil, le SUP foil et le SUP race.

Quel est le matos qui te correspond le mieux et avec lequel tu rides en ce moment ?

Depuis peu j’ai évolué de type de planche et de foil. Je suis sur des planches de wing plus longues, généralement entre 5’3 / 5’6  pour 80/95 L, versus 4’10/4’11 pour 80/85 L afin de favoriser la glisse et s’adapter aux nouveaux foils «  HA » (Hight Aspect). J’aime entre autre la Glide Takoon 5’6, avec son mât assez grand de 90cm et un foil HA 1050/1200. La wing la plus utilisée reste la 6m Takoon également.

Quels sont tes objectifs pour cette saison ?

Je vais tenter le SUP foil en DW ! J’attends la livraison prochaine d’une planche de SUP foil DW de Greg Closier. Sinon, j’ai fait quelques compétitions de paddle race. Notamment le Pornichet Paddle Trophy en juin et d’autres à venir comme le Fort Boyard Challenge en septembre. Je me suis également inscrit en wing au Pornichet Paddle Trophy pour le fun. J’ai la chance de pratiquer les 2 activités avec madame et l’objectif est de prendre du plaisir sur l’eau. 

Un mot de fin pour les copains et les copines ?

On se donne rendez-vous sur les prochaines compétitions …

Photo de Une : Antoine Juste

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