Le sup et le surf sont toutes les deux des planches flottant sur l’eau, elles demandent toutes deux beaucoup d’entraînement pour parvenir à en maîtriser tous les aspects, et les qualités utiles pour l’un sont souvent utiles pour l’autre. Le paddle est considéré pour beaucoup comme un loisir aquatique plus qu’une véritable discipline sportive.
Cet écart se visualise d’abord dans la médiatisation des grands évènements de surf de la planète, avec couverture télé et papier des plus grands quotidiens, alors que les championnats de France de sup ou les étapes de la Coupe de France, dont le calendrier 2018 vient de sortir, restent très peu suivis par les médias classiques. De même, il est tout à fait possible de parier sur les compétitions de surf sur un site de pari comme Unibet, mais impossible de trouver un équivalent nulle part pour le paddle. Enfin, la plupart du grand public serait capable de vous citer un ou deux surfeurs connus, Jérémy Florès et Kelly Slater en tête.
Ces différences s’expliquent peut-être d’abord par le côté plus médiatisé du surf, qui allie aussi bien le danger de surfer sur des vagues toujours plus grosses et destructrices que le côté sexy des surfeuses accumulant les calendriers et les unes des magazines masculins. Le paddle, de par sa perception de discipline plus familiale, est donc moins attirant, aussi bien pour les sponsors en recherche de visibilité que pour le public en recherche d’émotions fortes instantanées. Un peu comme les champions du 100 mètre sont de véritables stars au Jeux Olympiques, alors que personne ne se rappelle des vainqueurs du marathon.
Pourtant, avec l’essor de disciplines comme le biathlon, il est possible que le stand up paddle commence petit à petit à faire son retard sur le surf, quand les gens commenceront à se prendre au jeu et réaliseront toute la difficulté technique et physique de ce loisir pratiqué désormais comme un sport. Suivant ainsi la même évolution que le surf, activité de détente devenue professionnelle.
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