Bonjour Nicolas, comment as-tu connu le stand up paddle ?
Bonjour à toutes et à tous. J’ai découvert le stand up paddle sur les spots de surf il y a 7, 8 ans avec des personnes qui venaient surfer sur de grandes planches, debout avec une pagaie. J’étais assez sceptique au début car ils essayaient de prendre un max de vagues un peu comme on pouvait le faire en wave ski mais avec beaucoup moins de réussite au final.
Te souviens-tu de ta première session ?
Bien sûr, une balade en famille au départ du Goulien pour aller faire le tour de la pointe de Dinan en presqu’île de Crozon. Plaisir et simplicité d’utilisation par rapport au kayak de mer. La possibilité d’être debout offrant une autre vision de l’univers marin, pouvoir aller simplement explorer le fond des grottes. Sensation de liberté sur l’eau et d’évasion.
Tu fais de la compétition, qu’est ce qui te plait le plus lors de ces événements ?
La diversité des formats de courses et des parcours offerts par les organisateurs, que ce soit en mer comme en Bretagne avec toutes ces côtes, en Normandie à Etretat, en montagne entre Aiguebelette, Roseland ou Annecy, Benoit Mouren avec l’Alpine Lake Tour fait très fort, mais la descente du Rhône ou le Nautic Paris sont des événements aussi fort. C’est certainement le seul sport qui permet autant de voyager, d’en prendre plein les yeux et accessible à des sportifs de tout niveau, de débrouillé à l’expert. Et l’ambiance, c’est toujours très convivial que l’on se challenge sur une beach race ou que l’on s’offre une belle partie de rame sur une course plus océanique, un bon esprit sportif est toujours présent. C’est une vraie alchimie porteuse pour ce sport en plein essor.
Quelle est ton matos de prédilection et que peux-tu nous dire sur lui ?
Aujourd’hui, il y a une offre très vaste avec beaucoup de shape, au milieu de tout ça. J’opte pour un shape très polyvalent avec la nouvelle JP Australia Allwater en 14’ x 26,5 cela permet d’avoir une planche qui fonctionne dans 95 % des conditions que l’on va rencontrer pour profiter tout de suite de la glisse sans s’inquiété de l’équilibre quel que soit le gabarit.
La pagaie qui est l’élément principal doit être bien choisi, je rame avec une Quickblade Trifecta 86 ou la nouvelle JP (83 ou 90 ) suivant les conditions, parcours ou surf.
En surf, j’utilise un shape classique 9’3 x 28 ou en fonction des envies et conditions les nouvelles planches au shape spécifique Slate 7’6 x 29, un vrai skate dans les conditions intermédiaires !!!
Quel est ton spot préféré et quels conseils peux-tu nous donner sur celui-ci ?
Mon spot préféré est de très loin la presqu’île de Crozon, car il fait toujours beau ! Sa spécifié géographique, sa côte très découpée font qu’il y a toujours un spot qui s’offre en terrain de jeu en fonction des conditions météos, surf, training race, downwind, rando, plongée dans des paysages bien souvent exceptionnels. La faune et la flore maritime sont toujours un régal à travers ce parc naturel préservé.
Comme pour tous les spots que l’on découvre pour une première fois bien se renseigner sur les conditions météo (windguru, surf report), les courants (cartes), me demander les infos spécifiques ou faire appel à Océan pirogue avec Amaury Dormet, qui loue le matos encadre les sorties.
Le mot de la fin ?
Que du plaisir !
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