Absent l’an passé, le n.1 français des Stand Up Paddle World Series renoue avec le Nautic Sup Paris Crossing ce dimanche. Et explique pourquoi cette course en plein cœur de la capitale revêt un caractère spécial. Il se confie également sur sa saison exceptionnelle qui va se refermer dimanche matin et parle, déjà, de 2015. Tour d’horizon en mode questions-réponses.
La saison 2014 se termine définitivement ce dimanche sur la Seine. Pourquoi ce retour alors qu’on ne vous y avait pas vu en 2013 ?
L’an dernier, les dates coïncidaient avec la « Paddle Royal », à Puerto Rico. Cette année, non seulement la Paddle Royal n’a pas lieu mais, en plus, on va retrouver beaucoup de top riders à Paris. Ça promet un beau spectacle.
Quelle est selon vous la particularité de cette course ?
La particularité est le lieu : en plein centre-ville de Paris. Pas vraiment l’endroit où on se rend normalement pour mettre un lycra de compétition. Il y a la date, début décembre. Il fait froid, il peut même faire très froid ! Comme en 2010 où, à la fin de la course, il y avait de la glace sur l’arrière de ma planche et où il s’est mis à neiger à la fin de la course. Et enfin, il y a l’heure, très matinale. La mise à l’eau se fait avec les premières lueurs du jour. C’est magnifique.
Prenez-vous un réel plaisir à naviguer sur la Seine ?
Une fois dans la course, c’est dur d’apprécier vraiment l’endroit. On se concentre sur ce que l’on fait. Pour l’élite, ce qui est intéressant, c’est surtout d’y retrouver un haut niveau de compétition et donner le meilleur de soi-même.
Trois semaines après les championnats de France, avez-vous digéré votre contre-performance puisque pour la première fois vous ne remportez pas un titre national (3e en longue distance et 10e en beach race) ?
La plupart des défaites, et autres contre performances, permettent de tirer un tas de leçons qui ont des conséquences sur la manière dont je fais évoluer mes programmes d’entrainements, ou qui me servent d’expérience pour les courses suivantes. En général, ça prend du temps à analyser. Concernant les championnats de France de cette année, je peux toutefois déjà dire que ce n’était vraiment pas mon week-end. Tout ce qui aurait pu mal se passer pour moi c’est… mal passé ! Sur d’autres événements, ça a bien souvent été l’inverse ! C’est la vie.
Vos résultats aux France peuvent-ils s’expliquer par l’influx que vous avez laissé sur les World Series, votre objectif principal en 2014 ?
J’ai participé cette saison à 23 week-ends de compétitions. Chacune avec son enjeu. C’est impossible d’être au top à chaque fois. Tout ce qui a eu lieu après la Battle of the Paddle et la finale des World Series à Hawaii (octobre et novembre) est devenu vraiment dur. Pour les championnats de France j’étais très motivé parce que je voulais conserver mon titre. Mais physiquement, je n’étais pas au top. J’aurai pu avoir de la chance et réussir à bien m’en sortir malgré tout. Ça n’a pas été le cas. C’est tout. Mais ça ne sert à rien de présenter une longue liste d’excuses.
Vous réalisez une année exceptionnelle sur les circuits internationaux avec des victoires, des podiums et une 7e place au classement général final des World Series. Quel est votre bilan personnel ?
D’une part, je suis content de continuer à être dans le Top 10. D’autre part, quand on ne gagne pas, on veut toujours faire mieux. Je suis donc satisfait de ma saison et motivé pour la suivante.
Justement, vous projetez-vous déjà sur 2015 ?
Pour l’instant, je projette surtout le break hivernal ! Je prévois beaucoup de surf, de bodysurf, de pirogue hawaiienne et de prone paddleboard. Puis, à partir de mi-janvier, je vais reprendre la préparation SUP pour les premiers évènements de la saison 2015. Pour l’instant, toutes les dates ne sont pas encore fixées mais je pense m’organiser de la même manière qu’en 2014, avec priorité aux World Series, aux Mondiaux ISA (en mai au Mexique) et à la Battle of the Paddle.
Ajouter un commentaire