Voici la nouvelle équipe de France 2024 de stand up paddle. Sept d’entre eux ont participé à la conquête du titre de champions du monde par équipes l’an dernier en France. Une nouveauté cette année, le Sup Surfing disparaît du programme. On vous l’avait dit déjà il y a quelques mois …
Stand up paddle race Dames
Mélanie Lafenêtre (24 ans, PACA, La Cigale surf club)
Iona Rivet (25 ans, Bretagne, Stand Up 29)
Anaïs Guyomarch (22 ans, Bretagne, Crozon Waterman Club)
Ines Blin (17 ans, Melun SUP Aventure)
Stand up paddle race Messieurs
Noïc Garioud (22 ans, Nouvelle Calédonie, Big Bananas surf club)
Clément Colmas (23 ans, Nouvelle Calédonie, Big Bananas surf club)
Ethan Bry (19 ans, Crozon Waterman Club)
Vaïc Garioud (18 ans, Nouvelle Calédonie, ASPTT Nouméa Glisse)
Prone paddle board Dames et Messieurs
Elise Daudignon (19 ans, Nouvelle Aquitaine, Les Fils de Baines)
Baptiste Cochard (19 ans ans, Biarritz Sauvetage Côtier)
L’équipe de France vise un quatrième sacre consécutif
Jusqu’à aujourd’hui, aucune nation n’est parvenue à réaliser depuis la création des Mondiaux en 2012. Comme les Bleus, l’Australie a gagné trois titres consécutifs, deux fois même (2012-2014 et 2016-2018), mais les Etats-Unis puis la France l’ont ensuite empêché de réussir la fameuse passe de quatre. Depuis 2019, la France règne en tout cas sans partage sur la planète SUP. Elle le doit en grande partie à ses “extra-ultramarins” emmenés par les Néo-Calédoniens Noïc Garioud et son jeune frère Vaïc. Champions du monde individuels l’an passé aux Sables d’Olonne, ils avaient grandement participé à la victoire finale des tricolores. A laquelle la Varoise Mélanie Lafenêtre avait elle aussi contribué en s’imposant enfin, après plusieurs podiums ces dernières années.
Avec le trio doré, plus Clément Colmas, double champion d’Europe, Iona Rivet, Anaïs Guyomarch et Elise Daudignon, la France tient cette année l’ossature de sa dream team 2023. A laquelle manquent toutefois le désormais retraité Titouan Puyo et le champion du monde de prone paddle board Julen Marticorena. Ethan Bry, champion d’Europe l’an dernier, et Baptiste Cochard, champion du monde junior de prone, montent ainsi dans l’avion pour Copenhague. Tout comme Ines Blin, qui s’est qualifiée pour les Mondiaux à l’issue de l’épreuve de sélection la week-end dernier en Bretagne.
Retour à Copenhague
Dans la capitale danoise, qui accueille les Mondiaux sept ans après la 6e édition qui avait vu les Australiens triomphé de très peu devant les Français, nos Tricolores devront s’employer pour faire la différence. Anecdote qui illustre bien le vivier français : aucun sélectionné en 2024 n’a participé à l’édition scandinave de 2017. La compétition se tiendra sur deux sites distincts : Amager Strandpark où se tiendront la course technique et le relais, et Søren Kierkegaards Plads pour la longue distance et les sprints.
Cette 10e édition se fera sans le Sup Surfing. La discipline, grande pourvoyeuse de médailles et de titres mondiaux pour la France, on pense ici au doublé Dupont-Carpentier de 2019, reste sur le carreau cette année. La Fédération internationale qui souhaitait dissocier la Race et le Surf n’a pas encore trouvé d’alternative pour accueillir le Sup surfing.
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