La composition de l’équipe de France est faite pour le Sup Surfing de Benoit Carpentier (Finistère), Pierre Rollet (Pyrénées atlantiques), Justine Dupont (Landes) et Lydie Toche Soulé (Bouches-du-Rhône). En Sup Race nous avons Titouan Puyo (Nouvelle-Calédonie), Arthur Arutkin (Nord), Olivia Piana (Var) et Amandine Chazot (Finistère).
Pour grande partie, cette sélection se compose des même compétiteurs ayant participé aux championnats d’Europe, au Portugal, en juin dernier. Les composition d’équipe sont toutefois différentes entre la Fédération européenne et l’International Surfing Association, celle-ci ayant instauré la parité. Deux féminines se rajoutent ainsi en stand up paddle, Lydie Toche Soulé complète l’équipe en Sup Surfing en l’absence de la quintuple championne de France et vice-championne du monde Caroline Angibaud, laquelle attend un heureux événement. Amandine Chazot, vice-championne de France, rejoint l’équipe en Sup race.
Moins d’un an après sa deuxième place aux Mondiaux de Fidji (novembre 2016), l’équipe de France tentera début septembre de conserver sa place sur le podium planétaire dans les eaux froides de la Scandinavie. Si le contraste avec le bleu turquoise du Pacifique Sud sera terrible, la solidité de l’équipe de France ne devrait pas détonner.
Avec l’ossature qui lui a permis de se hisser sur la deuxième marche mondiale l’an passé : Piana, Puyo, Arutkin, Manciet, Lalanne et Carpentier; et avec l’intégration de nouveaux talents : Dupont, Rollet, Soulé et Chazaud, la sélection tricolore a fière allure. Rien n’est joué d’avance mais avec les résultats acquis ces derniers mois sur les compétitions professionnelles et lors de l’EuroSup portugais de juin, la France fait est véritablement une nation majeure.
L’ISA ayant revu à la baisse le nombre de participants en Paddleboard, les Bleus ont véritablement une très belle carte à jouer puisque, en se référant à notre classement établi sans cette spécialité, la France serait repartie des Fidji avec le titre mondial. A Copenhague et Vorupør (surnommé Cold Hawaii), l’équipe de France devra se méfier de l’Australie, des Etats-Unis, de la Nouvelle-Zélande et du Danemark amené par son champion du monde et d’Europe en titre Casper Steifath.
Source : Fédération Française de surf