Vous le savez ou pas mais le Stand Up Paddle et désormais reconnu sport de Haut Niveau. Cest une des grosses satisfactions pour la Fédération de Surf. Le cadre technique national Serge Lougarot se projette sur 2022 en assurant que la volonté fédérale est de rajeunir la population de compétiteurs.
Le bilan de ces deux dernières années
L’année 2020 a été mouvementée avec la pandémie et la suppression de nombreuses compétitions. Mais on aura toutefois vu le Stand Up Paddle proposer un circuit fédéral de compétition race complet. On a eut le droit à 3 coupes de France et un championnat de France à Annecy. Et 2021 signe « le retour à la normale pour la discipline », dixit Serge Lougarot. Le CTN, en charge du développement du SUP à la Fédération, assure que ” la baisse de fréquentation des compétiteurs de 2020 a presque été comblée en 2021″. Et d’ajouter que ” l’année de confinement n’a pas laissé les sportifs sans entraînement puisque l’on retrouve les têtes d’affiche sur les podiums. On parle deTitouan Puyo (21 victoires au compteur !), Noïc Garioud, Ludovic Teulade, Clément Colmas, Amandine Chazot, Olivia Piana, Anaïs Guyomarch, Mélanie Lafenêtre, sans oublier Ethan Bry, un petit jeune qui monte. »
9 compétitions fédérales en 2021
Ce sont au total 9 compétitions fédérales d’envergure qui se sont tenues. Nous avons eu 5 Coupes de France à St Raphael, Vendée Gliss, Beg Meil, Bord Océan et Sciez. Et 4 championnats de France. Parmi ceux-ci deux nouveautés avec l’Ultra Longue distance, une nouvelle discipline à la FFSurf en eaux vives à l’occasion de la Dordogne Intégrale. Et le DownWind Sup Foil race, également nouvelle discipline avec une vingtaine de compétiteurs réunis durant 5 jours à à Crozon Morgat (Bretagne). Et les désormais championnats de France “classiques” en eaux intérieures et en milieu maritime. Avec le site de Vassivière où « les conditions climatiques n’ont pas permis de faire le sprint mais ont permis aux nombreux compétiteurs de découvrir ou redécouvrir un site magnifique et parfait pour le SUP », selon Serge Lougarot. Et celui de l’Île de Ré avec « un temps clément et de petites vagues pour une belle compétition autour de l’Île. »
L’ambition pour 2022
Pour le technicien fédéral, « la grosse satisfaction est d’avoir proposé une animation sportive en constante évolution. Et cela malgré les contraintes sanitaires. La commission nationale SUP race écoute les licenciés compétiteurs. Elle cherche à s’adapter et à faire évoluer ses règlements sportifs, les formats de compétition, etc… » . Le SUP, constitué d’un public de tous âges, regroupe toutefois une majorité de plus de 35 ans. « L’enjeu de la commission est de favoriser l’accès aux jeunes et de développer la discipline avec eux. Ce sont les objectifs en 2022 et la commission proposera des actions pour les jeunes », assure Serge Lougarot.
Ce qui change en 2022
La saison sportive nationale renouvellera cette année ses formats sur le même profil que 2021. Soit 4 coupes de France, qui deviennent des Open de France et 4 championnats de France. Donc, en Eaux intérieures, en Milieu Maritime, l’Ultra Longue distance déjà programmée au 17 avril 2022, et le Down wind SUP foil race. « Un appel d’offre pour l’organisation de ces compétitions va être lancé pour proposer un calendrier sportif fin la fin du mois de janvier », fait savoir le CTN. A noter que, cette année, chaque ligue devra organiser un championnat régional SUP race sur son territoire.
Le retour des Bleus sur la scène paddle internationale
Si le tableau fédéral est coloré, il s’est assombrit à l’international. Championne du monde et d’Europe en 2019, la France n’a pu défendre son titre en 2020 et 2021 faute de compétition. « C’est une déception mais on sait que 2022 marquera un renouveau. Et il faudra défendre nos titres européen et mondial. Il faudra donc constituer une belle équipe de France pour performer sur ces compétitions », lance Serge Lougarot. D’autant que les résultats internationaux vaudront chers à partir de cette année. « Ensemble, le SUP et la FFSurf ont fait encore un nouveau pas. La reconnaissance du Stand Up Paddle en Haut Niveau », se félicite Serge Lougarot. Il explique que « les meilleurs sportifs SUP pourront bénéficier du statut de sportifs de haut niveau, leur permettant ainsi de bénéficier des avantages. Mais aussi des devoirs de ce statut avec une aide financière, l’accessibilité à des concours, etc… » L’année 2022 permettra aux sportifs de faire des résultats pour une mise en liste en janvier 2023. L’ISA a annoncé la tenue des championnats du monde en novembre à Porto Rico.
Source : Surfing France
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